Mon Yogi tea m'a dit...
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Do I look like I have my shit together ?
Dans un français un peu plus honorable je traduirais cette phrase par : Est ce que tu as l’impression que j’ai ma vie en ordre ?
Sur certains points oui, mais sur d’autres, je suis encore en chemin.
Alors tu me diras, qu’on est toujours en chemin, mais y’a des fois je pense quand même que certaines parties se stabilisent, que le courant de la vie est un peu plus doux, l’eau un peu plus chaude et que tu peux attendre avec sérénité la prochaine vague au pique en discutant tranquillement avec tes potes, au lieu de ramer très très loin au large pour éviter de te manger la prochaine série sur la tête.
Manger une série, en langage surf, ça veut dire que tu es dans la zone d’impact, là où les vagues cassent et que tu dois prendre une grande respiration pour passer dessous. Et les vagues, c’est un peu comme les problèmes, ça arrive pas série. Donc quand tu as pris 3/4 vagues sur la tête, on dit que tu as mangé la série.
Je te dit ça, c’est pas très stratégique de ma part, vu que cette semaine, je vais faire la promo de ma prochaine retraite surf & yoga, mais ne t’inquiétes pas sur mon stage, on ira dans des petites vagues toutes mignonnes.
Bref, la semaine dernière, je me suis un peu prise une série sur la tête et dans les deux sens du termes. Il y avait des grosses vagues ici dans le Pays basque et aussi dans le sens métaphorique, en parlant de vagues d’émotions.
Rassures toi tout va mieux, car comme à chaque fois les émotions passent. Mais surtout ce que j’avais envie de mettre en avant ici c’est que life isn’t all squeeshy squeeshy et qu’il y a des moments durs et que même les personnes que tu admires ou qui donnent des conseils en navigation de vie, on eux aussi de temps en temps, envie de baisser les voiles.
Nos rêves, nos aspirations, la voix de notre âme, se nourrit d’amour. Et l’amour, je crois, en pénurie mondiale dans nos cœurs. On n’en donne si peu à soi même, et de fait, si peu aux autres.
Entre nous, on a tendance à se nourrir de peurs, de… “Fait attention à toi, c’est risqué, et que se passerait-il si… ?”
La peur, elle est plus connu, plus safe, il y a plus de certitude dans la peur, le seul problème, c’est qu’elle est pas épanouissante.
Alors que l’amour, c’est incertain, c’est un chemin que personne n’a tracé, et qui n’a aucune garanti.
Et si l’amour ne puise pas sa certitude à l’extérieur, elle vit au fond de toi, dans le centre de ton être.
L’amour est en pénurie mondiale, et c’est pour ça que je pense que une des choses les plus importantes, c’est d’être entourée de personnes qui savent t’en donner et peuvent t’en donner.
Ta famille, tes amis, ton ou ta partenaire, une ou un coach…
Des gens qui croient en toi, plus que TOI tu ne crois parfois en toi-même.
Et l’amour, c’est délicat à donner, c’est aussi délicat à recevoir. C’est comme une fleur aux pétales très fragiles qu’on poserait dans ta main.
Je vais vous raconter une histoire qui restera à jamais ancré dans mon cœur et qui aujourd’hui encore m’aide à avancer.
A un moment dans ma vie, je ne prenais pas la bonne route, j’étais pas heureuse mais j’avais du mal à me l’admettre. Tous le monde autour de moi me disait quoi faire, comment m’en sortir, quel chemin prendre, et en fait, le fait que tous le monde veuille me sauver ne faisait que de continuer à me plonger dans ce chemin qui n’était pas le mien.
Jusqu’à ce que je t’entende, de ma sœur, ces mots : “Faisons confiance à Anouk”.
Ces mots ont fait l’entière différence car, pour une fois quelqu’un me me montrait mon propre pouvoir, et en mettant ça en lumière je me rappelais de ma force intérieure et je commençais à sortir de ma situation.
J’ai évidemment dit à ma sœur à quel point ces mots m’avait aidé, et aujourd’hui je fais la même chose avec les autres, au lieu d’essayer de les sauver de quelconque situation ou d’expérience qu’ils ont besoin de faire pour leur propre développement, je me dis, ou je leur dit : “j’ai confiance en toi”.
Et c’est ce que j’avais envie de vous offrir aujourd’hui aussi. J’ai confiance en vous. J’ai confiance que malgré les difficultés et les peurs, vous arrivez à écouter au fond de votre cœur.
Hier soir, j’ai pris un yogi tea. Tu sais ce sont ces thé avec un marketing yogi et spirituel.
Généralement, je suis pas fan des petites citations qu’ils mettent à la fin de leur sachet de thé.
Je trouve que c’est un peu du cheap wisdom, tu sais de la sagesse un peu bas de gam.
Et pourtant, y’a toujours cette partie de moi qui aime croire que ce petit mot m’est destiné et puis si ça fait du bien, bah temps mieux.
D’une certaine façon veut mieux ouvrir ton sachet de thé et qu’on te dise : You’re amazing. au lieu d’ouvrir ton thé et qu’on te dise: You’re a looser.
Et comme l’amour est en pénurie mondial, je pense que tous les petits mots de love sont bons au prendre.
Alors hier soir, j’ai eu : La compassion, c’est la fontaine du pardon.
Wah, j’ai trouvé ça beau. Ils font des efforts chez Yogi Tea.
La compassion, c’est la fontaine du pardon. J’imagine vraiment, cette fontaine dans laquelle on pourrait aller s’abreuver de pardon, d’amour, de douceur…
Du coup je me suis servie quelques tasses de ce thé de compassion.
Et ça m’a fait du bien, ça m’a détendue le cœur, ça m’a réchauffé le corps…
Je te propose un truc, juste là, où que te sois. Mets une ou deux mains sur ton coeur et ferme les yeux (ça va de soit si tu conduis tu gardes tes mains sur le volant et tes yeux ouverts), mais de juste inspirer profondément dans ton cœur et te dire à toi même : je crois en toi, et prendre une nouvelle inspiration dans cette fontaine de compassion et te dire : je te pardonne et je t’aime.
Et de répéter ça chaque jour, comme un rituel pour te remplir d’amour. Pour que, lorsque ton amie, ton partenaire, un membre de ta famille se perd, tu ne cédes toi-même pas à la peur qui ne ferait que l’enfoncer, pour qu’au contraire, tu devienne ce pilier d’amour et de confiance qui lui rappel sa propre puissance et lui dire à ton tour :
“Je crois en toi, je te pardonne, et je t’aime”.
Merci de partager, merci de m’écouter, à la semaine prochaine.